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Autour de la bande dessinée "Le casque d'Agris"

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Autour de la bande dessinée "Le casque d'Agris"

La bande-dessinée Le Casque d’Agris, dont le premier tome est sorti en février 2005, nous plonge dans l’histoire des Gaulois, peuple protohistorique de langue celtique qui résidait en Gaule (Gallia en latin), c’est-à-dire approximativement sur les territoires actuels de la France, de la Belgique, de l’Allemagne (rive gauche du Rhin), de la Suisse et de l’Italie du Nord, probablement dès l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.).
Les aventures d’Agris, ce jeune prince qui vécut au IIIe siècle avant J.-C. et qui fut contraint de fuir après l’assassinat de son père, emportant avec lui un casque sacré légitimant le pouvoir royal de son peuple, furent écrites par Silvio Luccisano et dessinées par Laurent Libessart. Elles sont directement inspirées des sources antiques et de l’archéologie. C’est ainsi que le premier tome de ces aventures « Le sanctuaire interdit » a été préfacé par Christian Goudineau, Professeur au Collège de France, et le deuxième « L’or des Sénons », par Jean-Louis Brunaux, Chercheur au CNRS et au Laboratoire d’Archéologie de l’ENS. Le tome 3 est en cours de préparation.
L’exposition était basée sur le tome 1 « Le sanctuaire interdit », dont des planches ont été extraites et reproduites en taille réelle, montrant une scène de conseil des chefs gaulois (avec des personnages détourés sur socle), des reproductions sur toile de vignettes géantes, des cadres avec des originaux, et des panneaux pédagogiques.

La troupe "Les Ambiani"  a restitué la vie quotidienne de guerriers et d'artisans gaulois du Ier s. av. J.-C., en évoquant également l'aspect sacerdotal de cette société antique. Les ateliers portaient sur la fabrication d'objets en fer et en os, tels que des couteaux, des pointes de flèches, des épingles à cheveux ou des amulettes . Un guerrier  équipé proposait des démonstrations avec du matériel militaire offensif et défensif, typique de l'époque de la guerre des gaules. Enfin, l'aspect funéraire était évoqué par la présence d'une sépulture à l'image de celles que nous trouvions dans nos régions au Ier s. av. J.-C.